1900 euros
Dernières places
(tout compris hors aérien)
Du 14 au 26 Juin 2020
Découvertes, balades, baignades et écriture dans l'Ouest et le Nord-Ouest islandais
Quelques jours d'itinérances poétiques
Une semaine au camp de base des Elfes
Immersion dans la nature et bains chauds
Vie de village et océan
Entre fermes et bateaux de pêche
Dégustations
Programme
Après quelques heures de vol, nous prenons la route vers le Nord.
Nous posons nos tentes à quelques pas d’un bain chaud naturel, au pied de la montagne.
Nous poursuivons la route vers le Nord-Ouest.
Pour débuter notre immersion dans les Fjords sauvages du Nord-Ouest, nous allons découvrir la demeure de sorcières des siècles passés et nous baigner dans une eau aux vertus thérapeutiques. Non loin de là, un bassin aménagé au moyen âge dont les eaux ont été bénies par l’évêque Guðmundur Arason, dit le Bon, est aujourd’hui classé monument historique.
OU
Nous faisons une halte à Reykjanes où nous pouvons profiter de la plus grande piscine géothermale d’Islande et visiter le site où le sel (vendu partout en Islande, nature ou aromatisé) est extrait de l'eau de mer grâce à un processus utilisant la géothermie qui a été mis au point au XVIIIème siècle.
Une semaine au camp de base des Elfes
Immersion dans la nature et bains chauds
Vie de village et océan
Entre fermes et bateaux de pêche, dégustations
Nous prenons la route du Sud. Le temps d'une halte, nous nous baladons au pied de la majestueuse cascade de Dynjandi, spectaculaire draperie de billes de cristal.
À quelques lacets de piste de là, nous pouvons nous baigner face à la mer, dans les eaux chauffées par les entrailles de la terre.
Nous partons ensuite à la découverte de la pointe la plus occidentale de l’Europe où nous observons la plus grande colonie de pingouins et de Macareux d’Europe.
Nuit sous tente au bord de l’Océan.
Longeant la côte Sud des Fjords du Nord-Ouest, nous nous arrêtons sur la route pour nous délasser dans un bain chaud idéalement situé, sur une plage d'où l'on observe parfois un phoque, curieux.
Nous prenons le bateau en fin de matinée pour rejoindre la péninsule de Snæfellsnes.
Nous partons vers l’Ouest puis nous nous engageons sur un petit col menant vers le Sud, passant au pied de la calotte glaciaire recouvrant le sommet du volcan par lequel les héros du roman « Voyage au centre de la Terre » ont pénétré vers les profondeurs.
Nous rejoignons le Sud-Ouest de la péninsule de Snæfellsnes. Entre Hellnar et Arnarstapi, nous longeons l’océan pour admirer les orgues basaltiques sculptées par l’océan. Régulièrement, les yeux se lèvent vers le large, guettant les orques qui croisent souvent dans ces eaux poissonneuses.
Nous évitons précautionneusement de poser nos pieds où reposent les œufs ou les bébés sternes afin de ne voir leurs parents fondre sur nous, becs tendus vers nos cuirs chevelus, fragiles.
Nuit sous tente à Arnarstapi, face à l’Océan.
Nous prenons la route pour rejoindre Reykjavik, capitale nordique, entourée par l’océan. Où la vie semble couler paisiblement. Où les nuits s’animent, assurément.
Le prix comprend
— Toute la logistique à partir de l’aéroport de Reykjavik
— Les repas durant tout le séjour sauf le dernier dîner à Reykjavík
— L’hébergement
— Les entrées à la piscine
— L’encadrement par une accompagnatrice installée sur place
— L’encadrement des ateliers d’écriture par Terres d’Encre
Le prix ne comprend pas
— Le transport Aller-Retour de votre domicile à Reykjavik
— Le dernier dîner à Reykjavik
Vos dépenses sur place
— Les boissons et extras.
— Les éventuelles entrées au musée.
Ecrire le voyage
on dit Islande et quelque chose
s’ouvre
on ne sait pas quoi ni où sinon
le nord
là-bas
dans l’île
là-bas
les fjords le
nord-ouest
l’éperdu de la vue et
tout ce qui
s’image
le blanc le noir les océans les volcans les
oiseaux des
cascades l’eau chaude
de la terre
on rêve
un paysage ses habitants des
silences infinis
on se dit
moitié nuit moitié jour c’est le temps de là-bas c’est l’océan
des orques des phoques l’île des
macareux des bécassines des marais le ciel par-dessus
bord
nous, nous irons en plein jour quand le soleil
dure tant que pas de place pour la nuit avant
longtemps.
nous irons.
dans le vert renaissant tous les verts dans
l’eau douce et le vent.
nous irons.
de ce pas. de cette langue.
nous écrirons.
le voyage.
singulier.
la rencontre.
ce qui habite. traverse. ricoche. revient. nous devance.
notre traversée.
singulière.
et commune de par notre entente des mots de
notre langue.
de par nos yeux sidérés peut-être sinon éblouis.
de par les rêves qui s’accordent. et.
qui s’incarnent.
de par la fraternité de nos solitudes.
nous irons à pas lents.
dans l’île.
en son récit.
singulier.
c’est un voyage.
une géo-poétique
à inventer.
car nul ne sait.
sauf l’île là-haut
qui accueille nos pas nos mots dans
le carnet le chantier de nos textes
à venir à réécrire au soir ou
dans la nuit qui est
le jour.
nous irons, nous écrirons.
Frédérique de Carvalho,
Terres d’encre